Genre : PostApo, Pacifiste, Narration partagée, BoB
Tous MJDurée : 3-4 heures – Quelques mois, 4-6 sessions
Joueurs : 3-5
Date et heure : Jeudi 23 Mai – 20h30 – 23h30
Lieu : A définir
Difficulté : Avoir envie de faire du RP et du drama
Thème(s) sensible(s) : PostApo, Épidémie, Maladie, Violence
Outils de sécurité émotionnelle : Lignes, Voiles, Phares et Carte-X.
Matériel : Motivation et bonne humeur
Synopsis : Je me rappelle la panique. Les embouteillages monstres dans les rues et sur les autoroutes. Les corps inertes partout, arrêtés net dans leur quotidien. Les barrages sanitaires aux portes de la ville, les militaires et les médecins qui faisaient le tri : les rares immunisés d’un côté, les trop nombreux porteurs sains de l’autre. Les exécutions sommaires au nom de la protection de la population. Le virus a frappé d’un coup. On ne sait pas trop d’où c’est venu. Les gens tombaient dans une sorte de coma, les huiles ont appelé ça le syndrome du Bois Dormant, mais aujourd’hui tout le monde dit simplement la narcose. Bois Dormant est un jeu sur ce qui fait une communauté, sur la terrible difficulté de choisir entre intérêt collectif et survie individuelle, sur la confiance, sur les modes de vie alternatifs et sur la non-violence. C’est aussi une déclaration d’amour à la ville. Dans Bois Dormant, les joueuses incarnent les piliers d’une communauté pacifique dans une mégapole décimée et isolée à cause d’un mystérieux virus. Ce dernier plonge en effet la plupart des habitants dans un sommeil catatonique. Leurs personnages font partie de ceux qui sont restés par contrainte, par nécessité ou par choix. Loin de l’agitation du monde, ils essayent de construire une société nouvelle. Inspiré du canevas Belonging Outside Belonging de Avery Alder, Bois Dormant se joue sans meneur et sans dé. C’est un jeu de rôle qui puise ses inspirations dans la bande dessinée DMZ, de Brian Wood, dans le conte de la belle au bois dormant. Surtout, il s’inspire des mouvements d’émancipation militante comme la ZAD de Notre-Dame des Landes.